Une étude « ETUDE FRAUDE 2017 : DE LA CYBERCRIMINALITÉ À LA FRAUDE, UNE MENACE EN PLEINE MUTATION » menée par Euler Hermes et la DFCG auprès de deux cent directions financières et de contrôle de gestion montre que le risque de fraude continue « de planer au-dessus des entreprises françaises.
En effet, plus de 8 entreprises sur 10 déclarent avoir été victimes d’au moins une tentative de fraude au cours de l’année 2016. La menace s’intensifie, et les entreprises françaises sont ciblées en continu : 25% d’entre elles ont subi plus de 10 tentatives de fraude en 2016.»
Parmi les autres données mentionnées dans cette étude, nous relevons notamment :
– La fraude au « faux président » est la plus citée (59%), suivi par la cyberattaque (57%).
– 63% des entreprises n’ont pas mis en place de plan d’urgence à activer en cas de fraude. « Un chiffre inquiétant, la réactivité étant primordiale pour limiter le préjudice subi ».
Dans un article « La fraude se professionnalise » paru sur leur site, Les Echos précise en outre que « les attaques subies en 2017 par les entreprises sont plus organisées et plus efficaces, au point qu’une organisation sur trois a subi des pertes. Le scénario est aujourd’hui bien connu : un fournisseur avise l’entreprise de nouvelles coordonnées bancaires où il conviendrait désormais d’effectuer les paiements… sauf que le fournisseur n’a en réalité pas changé de banque, et que l’entreprise va effectuer ses virements au profit d’un fraudeur bien organisé. En quelques heures, et avant que quiconque ne se plaigne d’un retard de paiement, les fonds seront très loin. C’est ce qu’on appelle la « fraude au faux fournisseur ». Un type d’arnaque qui prospère actuellement, se plaçant au premier rang des tentatives de fraude subies par les entreprises en 2017, selon la dernière étude (1) menée par l’assureur-crédit Euler Hermes, en collaboration avec l’Association nationale des directeurs financiers et de contrôle de gestion (DFCG)… »
Par ailleurs, en ce qui concerne les « rançongiciels » ou « ransomware » représentant des logiciels malveillants dont le but est de chiffrer (coder) vos données pour vous les rendre moyennant une rançon, le Centre gouvernemental de veille, d’alerte, et de réponse aux attaques informatiques (CERT-FR) a émis diverses recommandations tant préventives qu’en cas d’infection. Elles sont consultables sur le portail de l’Economie, des Finances, de l’Action et des Comptes publics (economie.gouv.fr).
Source :
– Etude Fraude 2017 : De la cybrciminalité à la fraude, une menace en pleine mutation